La commission de la justice de la Chambre a approuvé le projet de loi sur la construction illégale, qui n'attend plus que l'approbation du Sénat pour entrer en vigueur.
La mesure, dont le sénateur Falanga et d'autres sont signataires, est intitulée "Dispositions relatives aux critères d'exécution des procédures de démolition d'articles non autorisés".
Le projet de loi prévoit certaines modifications à la loi consolidée sur la construction (dpr 380/01) concernant les mesures à adopter pour la démolition des infractions en matière de construction.
Toutefois, en cas de non-respect par les citoyens de l'ordre de démolition du produit abusif, la double compétence restera en vigueur .
Pour compléter les ressources que les municipalités allouent aux travaux de démolition, un fonds renouvelable de 45 millions d'euros a été mis en place, au ministère de l'Infrastructure.
Un montant supplémentaire de 10 millions d'euros a été alloué à la gestion d'une base de données, sur les bâtiments illégaux.
Démolition prioritaire pour la démolition de bâtiments illégaux
Le projet de loi fait notamment une distinction :
En tête de liste des priorités avec lesquelles les abus à démolir seront sélectionnés :
1. Les bâtiments ayant un impact environnemental important ou construits sur le domaine de l'État ou dans une zone soumise à des restrictions environnementales et paysagères ou à des restrictions sismiques ou hydrogéologiques ou à des restrictions archéologiques ou historico-artistiques.
2. Les bâtiments qui constituent un danger pour la sécurité publique et privée
3. les biens immobiliers volés à la mafia en raison de la disponibilité de personnes condamnées pour des crimes d'association mafieuse ou de personnes visées, par des mesures préventives.
Dans chacune de ces catégories, d'autres degrés de priorité sont établis.
Toutefois, les critères devront être évalués au cas par cas par les procureurs de la République, qui décideront au cas par cas.
Base de données des bâtiments illégaux
Le projet de loi prévoit, également, la création d'une base de données des bâtiments illégaux, qui sera gérée par l'Agence pour l'Italie numérique.
Les entités devront transmettre à cette base de données toutes les informations relatives aux bâtiments non autorisés.
Chaque année, le gestionnaire ou le responsable du bureau compétent doit, donc, envoyer à la préfecture ou aux autres administrations compétentes, la liste des travaux de construction auxquels il ne peut être remédié et pour lesquels les responsables n'ont pas remis les lieux en état.
En cas de défaillance du dirigeant ou du responsable, une amende de 1 000 euros est infligée.
Dans un délai de 30 jours, le préfet prend les mesures nécessaires pour acquérir le bien et en informe le propriétaire et le responsable de l'abus.